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Star Citizen clarifie la nature de son prêt L'emprunt bancaire qui fait jaser Champion du monde du financement participatif avec plus de 150 millions de dollars en contributions, Star Citizen se trouve dans une situation particulièrement exposée qui lui laisse peu le droit à l'erreur ni même au doute. Le doute, c'est justement ce qu'est en train d'instiller Derek Smart, développeur plus connu pour son ego et ses positions pessimistes sur la faisabilité du projet de Chris Roberts que pour ses jeux (on lui doit la franchise Battlecruiser, si jamais). Dans une nouvelle démonstration à charge publiée sur son site, Derek Smart affirme sur la base de ses sources que Star Citizen est en danger financièrement en plus d'être empêtré dans un enfer technologique (les promesses de la 3.0) ou encore que l'aventure solo Squadron 42 ne serait même pas lancée en 2017 alors que celle-ci était initialement promise pour 2016. En attirant l'attention sur la documentation de Companies House, le portail qui publie les états financiers de toutes les sociétés britanniques, Derek Smart a propagé une information selon laquelle Cloud Imperium Games a réalisé un emprunt bancaire auprès du groupe privé Thomas Coutts & Co. en échange d'une garantie collatérale : la cession de la propriété intellectuelle du jeu. Il n'en fallait pas plus pour que la toile se mette à hurler au développeur ruiné en s'imaginant que le destin de Star Citizen est désormais entre les mains d'une banque. Ortwin Freyermuth, cofondateur de Cloud Imperium Games et avocat en droit du divertissement à ses heures perdues, n'a pas tardé à publier une réponse officielle dans le but de dissiper une certaine mésinformation. Selon Ortwin Freyermuth, l'emprunt bancaire contracté auprès de Thomas Coutts & Co. constitue une avance sur le crédit d'impôt auquel les développeurs britanniques ont droit et que le gouvernement verse chaque automne une fois la déclaration d'impôts remplie. Officiellement, cet emprunt n'est qu'une « astuce de gestion financière » dont le but est d'éviter au studio de convertir inutilement ses différentes devises (euros, dollars) en livres sterling, une procédure qui lui serait défavorable à cause des fluctuations des taux de change. Toujours selon Ortwin Freyermuth, la cession collatérale mentionnée dans les documents est une procédure de garantie standard qui ne concerne en outre que Foundry 42, la filiale anglaise chargée de développer Squadron 42, et non pas Star Citizen. En outre, cette procédure de garantie ne remettrait pas en cause la propriété et le contrôle que Cloud Imperium Games et filiale Foundry 42 exercent sur Squadron 42. Des explications qui sans surprise n'ont pas convaincu Derek Smart ni vraiment refroidi les théories autour du développement de ce projet hors norme. Une péripétie comme une autre au sein du grand dialogue de sourd/aveugle entre la foi inébranlable de contributeurs persuadés que leur poulain est victime d'un acharnement et les blasés du financement participatif qui ont décidé de ne laisser aucune chance au projet. source : Gamekult