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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 08/01/2018 dans toutes les zones

  1. Le troll des bois

    Star Citizen en justice!

    Polygon devrai revoir sa copie. Comme dit au dessus, l'avocat de CIG n'a jamais remis en cause le fait qu'il ai auparavant travaillé avec et pour Crytek. Il affirme en revanche que lors de ses démarches pour éviter tout conflit d'intérêt avec ses différents clients, il a obtenu une preuve écrite de Crytek l'autorisant explicitement à mener à bien les négociations commerciales au nom de CIG. C'est une preuve qu'il est facile de démontrer ou réfuter, et je ne doute pas que ce document fera partie des pièces fournies lors d'un éventuel procès. Il est bon aussi de noter que RSI qui s'occupe de la partie marketing et vente, ne fait PAS partie de l'accord passé avec Crytek. Seul CIG peut être impliqué dans l'affaire, les attaques à l'encontre de l'entité "Roberts Space Industries" sont donc nulles et seront très probablement rayées de le plainte par le juge, quelle que soit la suite qu'il décide de donner à cette affaire.
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  2. UNC12

    Star Citizen en justice!

    La rivalité Crytek et Star Citizen devient plus compliquée! [Source ; POLYGON] Crytek ne dit pas simplement que CIG et RSI ont violé les termes de l'accord. Ils sous-entendent aussi que les avocats qui ont aidé à négocier l'accord n'ont peut-être pas respecté les règles. La plainte se lit comme une histoire. CIG et RSI ont été cofondés par deux hommes, dit-il. Le premier était Chris Roberts, le créateur de la série Wing Commander et le concepteur en chef des projets Star Citizen. Le second était Ortwyn Freyermuth, qui, en plus de son travail sur Star Citizen, est un avocat du divertissement à succès. Crytek souligne que, avant de co-fonder CIG et RSI, Freyermuth a aidé à négocier des accords de licence au nom de Crytek, y compris des accords pour utiliser le logiciel CryEngine. Le [contrat de licence de jeu] a été longuement négocié, et les négociations au nom des défendeurs ont été menées par l'un des cofondateurs des défendeurs, Freyermuth. Au cours des années précédentes, Freyermuth a également représenté Crytek dans des négociations de contrats de licence similaires avec des tiers. Malgré le fait qu'il avait des informations confidentielles sur les pratiques de Crytek en matière d'octroi de licences qui seraient injustement avantageuses pour les défendeurs, Freyermuth ne s'est jamais retiré de ces négociations et n'a jamais résolu ce conflit d'intérêts avec Crytek. Les négociations au nom de Crytek ont été menées par Carl Jones, alors employé de Crytek. Jones à plus tard quitté Crytek et est devenu un employé des défendeurs. Selon son profil LinkedIn, Jones a été le directeur du développement commercial mondial de CryEngine de 2008 à 2012, avant de devenir directeur général du développement commercial global pour l'ensemble de Crytek jusqu'en septembre 2014. Il a commencé à travailler pour Cloud Imperium en janvier 2015. Un peu plus d'un an plus tard, l'équipe de Star Citizen a déclaré qu'elle passait de CryEngine à Amazon's Lumberyard. Crytek insiste sur le fait que le jeu fonctionne encore, au moins en partie, sur CryEngine. C'est une affirmation que CIG et RSI nient. Comme tout autre, l'industrie du jeu peut sembler insulaire. Le fait est que travailler avec quelqu'un, même quand il est assis de l'autre côté de la table, est source de familiarité. La familiarité peut mettre en valeur l'expertise d'une personne, et avoir la bonne expertise mène à des opportunités d'emploi dans le futur. Tout cela pour dire que Jones passant d'une entreprise à une autre est une chose parfaitement normale. Mais une partie du travail d'un avocat dans une affaire civile est de mettre en évidence les connexions et de souligner les incohérences. Crytek a demandé un procès devant jury dans cette affaire, et si cela devait arriver, il serait très intéressant de voir cette partie de l'histoire discutée devant un public en direct.
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  3. Le troll des bois

    Star Citizen en justice!

    Salut à tous ! Dernier développement dans la bataille judiciaire intenté par Crytek à l'encontre de CIG. Leonard French, cité plus haut par looping et avocat spécialisé en droit d'auteur de son état, a passé en revue la réponse publiée par CIG aux allégations de Crytek. La vidéo est très intéressante, et la défense semble très solide. La première chose que l'on peut noter, c'est que Crytek à soigneusement "oublié" d'attacher en annexe de sa plainte le contrat de Licence négocié avec CIG en 2012. CIG ne s'est donc pas privé de l'envoyer à la cour, et nous pouvons donc constater par nous même que les allégations de Crytek sont totalement infondées (à moins que Crytek ne soit en mesure d'apporter des éléments prouvant la validité de ses demandes, mais pour le moment, rien ne le laisse présager). Par ailleurs, hormis les allégations d'ordre purement technique et relatives au contrat en lui même, Crytek a accusé l'avocat et co-fondateur de CIG, Ortwyn Freyermuth, de conflit d'intérêt. Ce dernier a en effet travaillé avec Crytek dans le passé pour signer des contrats de licences identiques, ceci lui permettant d'avoir une connaissance approfondie des techniques de négociations de Crytek, et donnant un avantage à CIG. C'est une accusation grave pour un avocat qui a l'obligation de vérifier systématiquement si les affaires dont il prend la charge sont susceptibles d'engendrer un conflit d'intérêt entre ses clients. Il se trouve que M. Freyermuth a obtenu l'accord écrit de Crytek pour mener lui même ces négociations avant la signature du contrat de licence. La plainte de Crytek en ce sens est donc infondée et étant donnée sa nature, il est possible qu'ils encourent des poursuites pour déclaration calomnieuse. Pour le reste, rapidement et dans le désordre: La licence achetée par CIG pour un montant de 1,8 millions d'euros comprends bien le développement de Star Citizen (appelé "Space Citizen" dans le contrat) ET Squadron 42. L'accord comprends donc EXPLICITEMENT les deux volets du jeu, à savoir la partie narrative solo, et la partie multijoueurs comme deux items séparés, et couverts par l'accord de licence. Concernant "l'obligation" de CIG d'utiliser exclusivement le cryengine, il s'agit de la part de Crytek d'une contorsion des termes "exclusif" et "non exclusif" utilisés dans l'accord de licence afin d'en dénaturer le sens. En isolant certains passages et en voulant leur imprimer un sens différent, Crytek fait preuve d'une mauvaise foi assez déroutante. L'accord prévoit que Crytek accorde un droit exclusif à CIG pour développer son jeu sur Cryengine (autrement dit, personne d'autre que CIG ne peut développer le jeu couvert par cet accord), et non le contraire ! Ce droit exclusif ne veut en aucun cas dire que CIG n'a le droit d'utiliser QUE le cryengine. Idem en ce qui concerne les développement du moteur et ses optimisations. Crytek consent de manière non exclusive à ce que des tiers modifient ou améliorent le moteur dans le cadre du développement de leur jeu. Cela ne veut pas dire pour autant que les tiers ont une obligation vis à vis de Crytek (en gros, Crytek ne peut réclamer des droits sur les technologies développée et ajoutées au moteur de jeu par les tiers pour le développement de leurs titres). A priori, le contrat de licence semble extrêmement standard, et parfaitement en ligne avec ce qui se fait habituellement dans l'industrie. Par ailleurs, la jurisprudence en la matière semble très claire et largement en faveur de CIG. A moins qu'ils n'apporte des éléments supplémentaires permettant d'étayer et justifier leur plainte, l'affaire semble donc difficilement défendable pour Crytek. Crytek a 14 jours pour répondre, éventuellement modifier la plainte (comme elle a déjà été modifiée une fois, il est possible qu'il leur faille demander l'autorisation du tribunal), puis le juge décidera si l'affaire doit être jugée, ou si le cas est suffisamment clair pour que la plainte soit rejetée purement et simplement. Suite au prochain épisode donc ! En lien, la vidéo de Leonard French. C'est long, en anglais, c'est parfois un peu technique, mais ça vaut le détour.
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