Aller au contenu

Le vaisseau spatial russe va bien retomber sur Terre


Sensi

Recommended Posts

L'agence spatiale russe Roskosmos a annoncé officiellement mercredi 29 avril 2015 que le cargo Progress n'atteindrait pas la station spatiale internationale

 

ECHEC. Il restait un mince espoir que les équipes techniques parviennent à reprendre la main sur les commandes du cargo spatial (sans équipage) Progress, et finissent par mener à bien la mission dont il devait s'acquitter : s'arrimer à la station spatiale internationale (ISS) afin d'y apporter des vivres, du matériel et de l'oxygène. Mais l'agence spatiale Roskosmos vient d'y mettre un terme en annonçant, lors d'une conférence de presse mercredi 29 avril, la fin de la mission.

Même si les équipes parviennent à rétablir une liaison suffisamment stable pour de nouveau piloter les moteurs du vaisseau, "la poursuite de la mission n'est plus possible dans des conditions de sécurité suffisante" a annoncé l'agence. En conséquence, le vaisseau Progress va donc retomber sur Terre avec sa cargaison, et se désintégrer dans l'atmosphère. Cette rentrée atmosphérique devrait avoir lieu "entre le 5 et le 7 mai" précise l'agence. Cette dernière rappelle également que la trajectoire ne présente aucun risque de collision, du fait de la différence d'altitude entre les orbites de l'ISS (400 Km) et celle du cargo dont l'apogée (le point le plus haut de l'orbite) culmine à 200 Km environ.

 

sensi_25.jpg

Impossible de transmettre des commandes Le vaisseau de 7 tonnes avait décollé du cosmodrome de Baïkonour ce mardi 28 avril 2015, à 9h09, heure de Paris, grâce à un lanceur Soyouz. "Mais 1,5 seconde avant la séparation du véhicule, nous avons constaté une perte de télémétrie" détaille l'agence spatiale russe. La liaison a été rétablie de manière sporadique par la suite avant que tout contact ne soit finalement rompu. Le cargo est tout de même parvenu à transmettre des images le montrant en train de dériver en tournoyant sur lui-même "à une vitesse d'environ 90 degrés par seconde".

 

L'agence confirme également que l'orbite sur laquelle a été déposée le vaisseau était décalée d'environ 30 kilomètres par rapport à celle initialement visée. "En soi, cela n'est pas très grave, analyse Thomas Reiter, directeur des opérations de vol habité auprès de l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Si les équipes étaient parvenue à reprendre la main sur les commandes, elles auraient pu aisément corriger cette orbite et mener le cargo à sa destination jusqu'à l'ISS" précise M. Reiter. Mais hélas, le vaisseau est demeuré désespérément muet. Les équipes de Roskosmos vont néanmoins tenter jusqu'au dernier moment de reprendre la main sur le vaisseau, et espèrent pouvoir contrôler sa descente.

 

sensi_26.jpg

Chute anticipée d'une future "poubelle" Contrairement aux capsules Soyouz pourvues d'un lourd bouclier thermique et pensées pour revenir pratiquement intactes sur Terre (elles sont utilisées pour faire revenir des équipages de l'ISS ou pour en rapporter des expérimentations scientifiques qui nécessitent une analyse dans les laboratoires au sol) le cargo Progress est lui, conçu pour se désintégrer dans l'atmosphère. C'était d'ailleurs le destin qui attendait ce vaisseau. Après s'être arrimé à l'ISS et y avoir délivré sa cargaison, il devait servir de "poubelle" aux 6 membres d'équipage pendant 6 mois. Puis, il aurait du se décrocher et effectuer une rentrée atmosphérique et brûler dans l'atmosphère au dessus du Pacifique sud. En effet, s'il est conçu pour se désintégrer, il est en revanche possible que certaines pièces ne brûlent pas totalement et parviennent jusqu'à Terre. Il est encore trop tôt pour savoir dans quelle zone d'éventuels débris pourraient retomber, mais il est fort probable qu'ils échouent dans les océans qui recouvrent 80% de la surface de notre planète.

Une commission d'enquête pour élucider l'origine de l'incident a été mise en place. Ses conclusions sont attendues au plus tard pour le 13 mai, précise Roskosmos. Néanmoins, deux autres futurs lancements de vaisseaux Progress sont maintenus, pour le troisième et le quatrième trimestre 2015.

 

 

Source : Science & Avenir

A7meLXy.gif

Seul, on marche plus vite, à deux, on marche plus loin.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vraiment une bande de glands, après nos satellites européens, il serait de temps de reconsidérer l'avenir spatiale qui dépend d'eux actuellement...

Les cafards sont capables de vivre des mois sans nourriture, de rester en vie des semaines sans tête et de survivre aux radiations.

Si Dieu à créer les êtres à son image, alors Dieu … est un cafard.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...